Et si Turner avait raison

Et si Turner avait raison

Et si Turner avait raison

Huile sur bois – 207 x 186

Et si Turner avait raison

Le ciel ouvert, immense et lumineux fait accéder l’homme à la conscience de soi. La terre est par essence  nourricière, familière, l’élément de la vie immédiate, du besoin et de la satisfaction. La terre, c’est l’humus, le sec et l’humide, le chaud et le froid, le proche, le sol ferme et la rivière source de vie, l’arbre pensif, le roseau, la fleur, le sentier qui se perd dans les collines,. Mais tout cela, qui est essentiel, est commun à l’homme et à l’animal, définit un mode d’être de la plus extrême proximité vitale. Les animaux ignorent tout de l’immensité. Leur regard ne s’élève pas au dessus de la sphère étroite du comestible, à ce que j’en perçois.. L’homme témoigne de sa capacité à  une dénaturation originelle, un désir qui l’ouvre au désir d’ailleurs, désir d’infini, désir de comprendre … mais il en oublie souvent le désir d’apprécier, de contempler pour jouir et se sentir « bien » en tant qu’être vivant devant le spectacle grandiose ou simple  du vivant… dans le quotidien ou l’exceptionnel.