Biographie


Franck Bailleul

Franck Bailleul
Peintre de ciels
Né à Abbeville (Somme)

« Peindre ça vous prend aux tripes, ça doit sortir, c’est vital et orgasmique… »

Franck Bailleul se souvient des odeurs de térébenthine, de cette cave où peint son père, une pièce sombre et humide d’où émanent les vapeurs mélangées aux pigments huilés tout frais qui lui montent à la tête, une drogue de l’esprit qui ne le quittera jamais !

Dès l’enfance, il développe une prédilection pour la peinture flamande et hollandaise du 16ème et 17ème siècle qu’il apprend à reproduire en copiant inlassablement ses maîtres : Ruysdael, Hobbema, Van Goyen, Pijnacker, Vermeer…

S’ensuit de brillantes études de commerce teintées d’un profond besoin de peindre qu’il assouvit en réalisant de petites aquarelles qu’il vend à la sauvette à Montmartre. A la même période, au cours d’une de ses nombreuses visites au musée du Louvre, l’artiste tombe en admiration devant  « Souvenirs de Mortefontaine » de  Camille Corot, un déclic : il sera peintre ! Désormais ses pulsions sont telles qu’il peint sur tout ce qu’il trouve : portes de cuisine, contreplaqués, cartons…

Sa soif de découverte l’emmène alors aux quatre coins du monde observer les peintres en tous genre : Australie, États-Unis, Europe, Asie… Il se nourrit de toutes les influences.

De retour en France, il se proclame « Peintre des ciels » et s’installe dans un pavillon de chasse en Normandie où il réalise des toiles impressionnantes.

Un univers à découvrir dans son atelier ou lors d’expositions mémorables,  la prochaine ayant lieu sous la Nef du Grand Palais du 24 au 30 novembre 2015.

"Les ciels en mouvance perpétuelle nous donnent une leçon de vie. Ils se déforment et se reforment sans cesse, toujours en tension vers la perfection."

Mes maitres
Mes inspirations

« J’ai alors compris que Corot n’est pas un paysagiste, mais un poète des couleurs, une âme dans une suspension arcadienne, toute en subtilité et nuances, dans un repos qui n’est pas de ce monde »

Comme Ruysdael et Turner, Franck Bailleul veut inscrire désormais sur la toile cette représentation de l’âme dans le ciel.